En botanique, le calice d’une fleur est constitué de l’ensemble des sépales. Les sépales se situent sous les pétales, ils sont généralement de couleur verte et entourent le bouton floral. Le calice d’une fleur constitue une protection pour la fleur. Par opposition, la corolle d’une fleur est constitué de l’ensemble de ses pétales.
Sur notre schéma de transformation d’une fleur en fruit, le calice se compose de deux sépales, par exemple.
Voici maintenant un exemple plus concret sur des fleurs de roses. Nous pouvons effectivement constater que le calice joue un rôle protecteur pour la fleur avant son éclosion.
Certaines espèces de plantes n’ont pas de calice à leurs fleurs, pour les autres, ce sont ses sépales qui permettent de décrire le calice.
Un calice peut être composé de sépales indépendants les uns des autres ou soudés entre eux par leur base. Il est alors dialysépale ou gamosépale.
- Calice dialysépale : les sépales sont indépendants les uns des autres ;
- Calice gamosépale : les sépales sont soudés par leur base.
Un calice se définit aussi par son nombre de sépales, on parle alors de calice monosépale, disépale, pentasépale ou polysépale.
- Calice monosépale : il n’est formé que d’un sépale ;
- Calice disépale : il est formé de deux sépales ou deux pièces distinctes ;
- Calice pentasépale : il est composé de cinq sépales ;
- Calice polysépale : il est composé de plusieurs sépales.
Enfin, le calice d’une fleur tombe généralement lorsque la fleur s’épanouit mais il peut aussi continuer à exister voire à se développer. On dit que le calice est caduc, marcescent ou accrescent.
- Calice caduc : il tombe lorsque la fleur s’épanouit ;
- Calice marcescent : il reste à la base du fruit après épanouissement de la fleur ;
- Calice accrescent : il continue à s’accroître avec le fruit pour faire partie de celui-ci.